Malice, surnom qui colle parfaitement à celle que je suis, j’ai toujours été intriguée, depuis ma tendre enfance, par le monde de la sexualité. J’ai lu, écouté, vu, puis, écrit. Sur ce que j’imaginais être la sexualité, sur ce que je pensais qu’elle était vraiment, sur ce que j’avais vécu moi-même, ainsi que le monde fantasmagorique qui le sous tend. Mes dix-neuf ans en poche et j’entre dans le monde du bdsm parisien, là où les pratiques  sont d’une douce férocité, où les sensations frôlent toutes les limites de la bienséance, puis, les détruisent, par la suite. J’avais posé le doigt sur un  terrain d’expression passionnant. Un lieu d’ouverture sur nos peurs, nos angoisses, nos fantasmes les plus vicieux. Une possibilité de prendre des risques. De vivre tout juste sur le bord, entre l’extraordinaire et la folie. De se sentir vivante. Ainsi, j’écris les choses comme je les vis : balancement entre drogues de toutes sortes, émotions furieuses et honteuses, sexe violent, pensées intimes et dégueulasses, et, jamais très loin derrière, d’amour et de mort. C’est au sein du plus trash que se trouve la beauté, la vraie. C’est de ça, dont j’essaie de parler.

Lisez sa première nouvelle “De l’essence du risque” dans le recueil “Trente-et-un/Dix”.

Malice réitère avec “La cadence du bonheur” dans “Trente-et-un/Dix, volume II“.